2 mars 2007
Ophelia.
Sa peau de miel, sa robe de satin,
Ses mains qui tremblent, la courbe de ses seins,
tout en elle n'est que reflet de la mélancolie,
qui anime son être, qui lui donne vie.
Ses lèvres pleines et brulantes,
Sa taille fine, ses prunelles ardentes,
la fragilité trompeuse de son coeur,
de pierre, écrin du malheur.
L'innocence des mots qu'elle prononce,
délicate rose perdue parmi les ronces,
les chaines d'étain qui nouent ses poignets,
le sang qui coule, sur l'oreiller.
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